J'aime beaucoup Montréal ; surtout depuis que j'y accompagne mon Adorable C. et qu'elle m'aide à la découvrir à pied. Seulement, Montréal a trop souvent le vilain défaut de se prendre pour le nombril du monde.
Combien de fois ai-je entendu/vu/lu des Montréalais reprocher aux gens des régions de n'être jamais sorti, de n'être jamais « venu en ville ». Sait-on seulement qu'un nombre impressionnant de Montréalais ne sont jamais sortis de leur grande île? Que pour plusieurs d'entre eux, le Lac-Saint-Jean est une mare qu'ils seraient incapables de situer sur la carte du Québec? Que l'autoroute 40 , en direction est, aboutit à un no man's land plus inconnu que la Terre du Milieu et plus inquiétant encore que le réseau souterrain de Derry, dans le Maine? (Lisez It de Stephen King; vous allez comprendre...) Plusieurs Montréalais croient peut-être trouver à l'extrémité est de la 40 la fin de l'arc-en-ciel, un coffre au trésor rempli de pépites d'or et gardé par le farfadet des céréales « Lucky Charms ». Ou, qui sait, le bout du monde- platement et brusquement -, au-delà duquel on tombe dans le vide (Galilée n'était pas de Montréal, alors on n'y a peut-être pas entendu/vu/lu sa théorie sur la forme de la terre...).
Je vais vous faire mal, Montréal; je vous préviens, ça va cogner dur : Montréal est aussi une région du Québec, elle n'est pas LE Québec.
Souvenons-nous de Christopher Hall, l'humoriste montréalais, qui a condamné Québec, au printemps 2006, parce que la Capitale a élu des députés du Parti conservateur. Souvenons-nous de la poutre que Hall n'a pas aperçue dans l'oeil de sa Métropole, elle qui a réélu Stéphane Dion, Denis Coderre et Jean Lapierre, et ce, malgré le matraquage en règle subi - à juste titre - par le Parti libéral de Paul Martin, conséquence du scandale des commandites.
Samedi soir dernier, Montréal a encore fait la démonstration de sa petitesse ou, du moins, de sa propension à se prendre pour le nombril de l'Amérique. Le Canadien accueillait les Flyers et Daniel Brière. Encore une fois, la foule du Centre Bell a hué Brière, lui rappelant du coup qu'il regrettera toute sa vie - et même au-delà - d'avoir craché sur le contrat que lui proposait Bob Gainey l'été dernier. D'avoir opté pour la Ville de l'Amour fraternel (à ce sujet, permettez-moi de sourire dans ma barbichette : les Flyers sont l'équipe qui compte le plus grand nombre de joueurs suspendus par la LNH depuis le printemps 2007 à cause de coups salauds...), au détriment de la Mecque du hockey. Même si Brière avait envie de rejoindre son chum Martin Biron et de jouer avec Simon Gagné. (Pour une fois que ce n'était pas qu'une question de gros sous...) Comme si Brière, parce qu'il est Québécois ET francophone, ne pouvait accepter de jouer ailleurs qu'à Montréal.
Hé, les Montréalais : le Canadien a battu les Flyers samedi et dimanche; il a balayé les honneurs de la série aller-retour. Et dans les deux matches, Brière a été blanchi. Montréal a vaincu Philadelphie les 4 fois que les deux équipes se sont rencontrées, cette année. En date du 18 février, Brière serait ex-aequo au deuxième rang des marqueurs de l'équipe avec Tomas Plekanec (qui est de 5 ans plus jeune que lui), derrière le grand Kovalev qui, à 34 ans, a 5 points de plus que lui. On a la preuve que Brière n'aurait pas changé la face du CH. Les deux défaites des Flyers aux mains du CH en fin de semaine font qu'ils viennent d'en perdre 7 de suite.
R'venez-en, à Montréal.
Pis enlevez la mousse de sécheuse que vous avez dans le nombril.
SL
Combien de fois ai-je entendu/vu/lu des Montréalais reprocher aux gens des régions de n'être jamais sorti, de n'être jamais « venu en ville ». Sait-on seulement qu'un nombre impressionnant de Montréalais ne sont jamais sortis de leur grande île? Que pour plusieurs d'entre eux, le Lac-Saint-Jean est une mare qu'ils seraient incapables de situer sur la carte du Québec? Que l'autoroute 40 , en direction est, aboutit à un no man's land plus inconnu que la Terre du Milieu et plus inquiétant encore que le réseau souterrain de Derry, dans le Maine? (Lisez It de Stephen King; vous allez comprendre...) Plusieurs Montréalais croient peut-être trouver à l'extrémité est de la 40 la fin de l'arc-en-ciel, un coffre au trésor rempli de pépites d'or et gardé par le farfadet des céréales « Lucky Charms ». Ou, qui sait, le bout du monde- platement et brusquement -, au-delà duquel on tombe dans le vide (Galilée n'était pas de Montréal, alors on n'y a peut-être pas entendu/vu/lu sa théorie sur la forme de la terre...).
Je vais vous faire mal, Montréal; je vous préviens, ça va cogner dur : Montréal est aussi une région du Québec, elle n'est pas LE Québec.
Souvenons-nous de Christopher Hall, l'humoriste montréalais, qui a condamné Québec, au printemps 2006, parce que la Capitale a élu des députés du Parti conservateur. Souvenons-nous de la poutre que Hall n'a pas aperçue dans l'oeil de sa Métropole, elle qui a réélu Stéphane Dion, Denis Coderre et Jean Lapierre, et ce, malgré le matraquage en règle subi - à juste titre - par le Parti libéral de Paul Martin, conséquence du scandale des commandites.
Samedi soir dernier, Montréal a encore fait la démonstration de sa petitesse ou, du moins, de sa propension à se prendre pour le nombril de l'Amérique. Le Canadien accueillait les Flyers et Daniel Brière. Encore une fois, la foule du Centre Bell a hué Brière, lui rappelant du coup qu'il regrettera toute sa vie - et même au-delà - d'avoir craché sur le contrat que lui proposait Bob Gainey l'été dernier. D'avoir opté pour la Ville de l'Amour fraternel (à ce sujet, permettez-moi de sourire dans ma barbichette : les Flyers sont l'équipe qui compte le plus grand nombre de joueurs suspendus par la LNH depuis le printemps 2007 à cause de coups salauds...), au détriment de la Mecque du hockey. Même si Brière avait envie de rejoindre son chum Martin Biron et de jouer avec Simon Gagné. (Pour une fois que ce n'était pas qu'une question de gros sous...) Comme si Brière, parce qu'il est Québécois ET francophone, ne pouvait accepter de jouer ailleurs qu'à Montréal.
Hé, les Montréalais : le Canadien a battu les Flyers samedi et dimanche; il a balayé les honneurs de la série aller-retour. Et dans les deux matches, Brière a été blanchi. Montréal a vaincu Philadelphie les 4 fois que les deux équipes se sont rencontrées, cette année. En date du 18 février, Brière serait ex-aequo au deuxième rang des marqueurs de l'équipe avec Tomas Plekanec (qui est de 5 ans plus jeune que lui), derrière le grand Kovalev qui, à 34 ans, a 5 points de plus que lui. On a la preuve que Brière n'aurait pas changé la face du CH. Les deux défaites des Flyers aux mains du CH en fin de semaine font qu'ils viennent d'en perdre 7 de suite.
R'venez-en, à Montréal.
Pis enlevez la mousse de sécheuse que vous avez dans le nombril.
SL
2 commentaires:
Ouch !
C'est bien envoyé, ça, Monsieur Feu !
Une sorte de "cross check", non ?
(mais légal... et tout à fait justifié !)
C.
Eh bien... il semble que Pierre Foglia soit d'accord avec moi ce matin...
http://www.cyberpresse.ca/article/20080221/CPOPINIONS05/802210840/6730/CPACTUALITES
SL
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