Rechercher dans ce blog

vendredi 25 janvier 2008

Flammèche : quand on l'a, on l'a

Il y en a qui sont prédestinés. Comme si leurs parents savaient que si on leur donne tel nom, c'est parce qu'ils seront bons ou utiles dans tel ou tel domaine. Parfois, ce sont même les ancêtres qui semblent s'être chargés de cette espèce de déterminisme patronymique, si on peut l'appeler ainsi.

Dans ma ville natale, il y a un dénommé Pierre Lettre. Vous savez ce qu'il fait dans la vie? Du lettrage professionnel. Ouais, madame.

Le dernier exemple que je viens de trouver me fait sourire. Un hockeyeur des Xtreme de Shawinigan, qui a séjourné chez les Remparts de Québec il y a 9 ans et, entre autres, les Chiefs de Laval dans la très disciplinée Ligue nord-américaine, là où un tomahawk est plus pratique qu'un bâton de hockey, là où les voyages d'une ville à l'autre se font non pas en autobus, encore moins en avion, mais le plus souvent en ambulance.

Un goon, le bonhomme. Amérindien. Six pieds, deux pouces; 208 livres. Avec les Screaming Eagles du Cape Breton, il a amassé, en 1999-2000, 317 minutes de punition; 466 l'année suivante. Le genre de gars qu'on n'invite pas dans un mariage; à moins que ce ne soit pour lui demander de casser les jambes du futur mari pendant qu'on s'enfuit avec la mariée.

Son nom? Je vous le donne en mille. C'est même pas une farce.

Hunter Lahache.

Qui dit mieux?

SL

2 commentaires:

Audrey a dit…

Salut Steve !
Il me fera plaisir de te lire.
À bientôt !
Audrey

Anonyme a dit…

Intéressante, votre flammèche, Monsieur Feu.

Moi, quand j'étais à Garneau, la prof qui siégeait au syndicat sur le Comité de la précarité, pour défendre les pôvres de la génération X qui n'avaient pas de contrats réguliers... s'appelait Manon Carrière.

:)

Chantale