Rechercher dans ce blog

mercredi 17 décembre 2008

Flammèche : Denrées périssables

Les Fêtes approchent à grand pas et les pauvres, espérons-le, seront inondés de la bouffe que nous leur acheminons chaque année, question de nous donner bonne conscience.


De mon côté, à part le rétablissement total et rapide de ma mère, je ne demande pas grand-chose.


... mais je ne suis pas mieux qu'un autre : moi aussi, je veux des cadeaux. En fait, je cherche des denrées périssables. Périssables parce qu'elles ne durent pas sur les tablettes de l'épicerie Métro que je fréquente trop de fois chaque semaine.


Je parle des Oréo d'hiver, ces petites merveilles enrobées de chocolat blanc qui sont aux diabétiques ce que l'Afghanistan est aux soldats canadiens. (Bon, j'avoue, ce n'est peut-être même pas du chocolat, c'est sans doute une concoction des plus nocives qui passe les douanes en sourdine, moyennant quelques dollars bien placés dans les poches des bonzes de Santé Canada. Peu importe.)


J'en cherche. Je le dis ouvertement sur ce blogue : dites-moi où je peux en trouver. Il y a eu une razzia à mon Métro et ces denrées périssables (quoique c'est fou ce que ce faux chocolat blanc doit présenter comme capacité à bloquer l'accès aux champignons et aux bactéries, donc périssables, jusqu'à quel point le sont-elles?) sont plus dures à acquérir que les Versets sataniques de Rushdie dans une librairie iranienne.


Ceci est officiellement une mise à prix : soyez aux aguets et rapportez tout indice pouvant m'aider à me procurer des Oréo d'hiver, ces petites raretés qui n'apparaissent (trop momentanément) sur les tablettes que dans le temps des Fêtes. Je suis prêt à payer une forte commission à quiconque saura bien me diriger.


Et ne jouez pas les plus fins : ne me faites pas déplacer inutilement dans une épicerie moribonde pour mieux faire vous-même un raid là où ça paye. Vous préférez me compter parmi vos amis que parmi vos ennemis. Et si vous n'êtes pas mon ami, vous êtes mon ennemi : Bush l'a déjà dit.


Bref, je répète : Recherche emballages nombreux d'Oréo d'hiver, ces denrées malheureusement périssables (non pas en raison de leur nature de biscuits saturés de sucre au point de donner la nausée même aux microbes qui vous parasitent les dents, mais bien en raison de leur propension à disparaître (trop) rapidement des tablettes des épiceries). Récompense promise.


10-4. La mission est lancée.


SL



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il y en a au métro près de chez moi.

En cherche tu toujours ?