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vendredi 10 octobre 2008

Parti prendre son Bovril ?

Mes réactions, à chaud, après ce premier match du Canadien ? En un mot : erratique. Dans tous les aspects, ça aura été une soirée erratique.

Les joueurs du Canadien communiquaient les uns avec les autres ce soir autant que Jojo Savard avec les esprits. Du jeu décousu, des passes aveugles, des tirs plus hors cible encore que les miens - c'est dire... -, un Alex Tanguay qui a l'air d'être parachuté sur une glace pour la première fois de sa vie, un Koivu plus invisible que les candidats aux élections du Fédéral dans mon comté, et un Price qui accorde un but cheap à Vanek en première et flanche en prolongation. Avouez que le CH, sur papier, était nettement plus avantagé en fusillade que Buffalo. Et je ne parle pas de cette séquence qui a mené au but de Vanek, lors de laquelle les défenseurs Komisarek et Markov se sont retrouvés tous les deux à plat ventre. Je ne parlerai pas non plus des bévues à répétition de Ryan O'Byrne, le géant aux pieds d'argile... et aux mains de béton. (Et pssssttt, Ryan : ferme ta bouche, quand tu es sur le banc. Tu passes à la télé...)

Ce qui est fascinant, c'est que RDS n'a pas voulu être en reste, et s'est aussi laissée aller à des pratiques erratiques. Une horloge à l'écran qui n'est pas synchronisée avec celle du HSBC Centre de Buffalo, une infographie laborieuse - je croyais que depuis plusieurs années maintenant on affichait toujours à l'écran l'indicateur d'avantage numérique -, un réalisateur qui n'a pas saisi le nouveau règlement qui interdit les pauses publicitaires après un dégagement refusé - et, donc, qui nous flanque à la figure une pub de gros pick-up Dodge pendant la mise au jeu en territoire des Sabres.

Et, quant à y être, il fallait que les commentateurs soient de la partie. Que dire, donc, du travail de Benoît Brunet ? J'avoue que je comprends très mal cette décision de RDS de confier le rôle d'analyste à un ancien joueur qui s'exprime dans un français approximatif. En fait, RDS y va fort, cette année : Brunet, Jacques Demers, Joël Bouchard et Michel Bergeron pendant et après les matches. Ouch ! J'ai de douloureux souvenirs de mon dernier cours de Mise à niveau...

Je ne pensais jamais dire ça, mais... il y a de quoi s'ennuyer de Yvon.

Mais, au fait, où est Yvon ?

P.S. Moi-même, j'ai été dans l'erreur toute la soirée : j'ai oublié de me décapsuler une bière pour ce match inaugural.

Quand on dit que ça va mal...

SL

1 commentaire:

Olivier a dit…

Salut Steve, je ne sais pas si Alex Tanguay visite ton blog à tous les jours, mais si c'est le cas on peut dire que tes propos sur son cas l'ont dérangé puisqu'il s'est drôlement bien rattrapé avec ses 4 points hier. On aurait dit qu'il avait laflamme au cul :P. Il faut cependant dire que les Maples Leaf n'était un défi de taille pour le Canadien.

Je n'ajouterais pas que j'aimerais que ça continue comme ça, car pour ma part, plus le Canadien perd de match, plus je suis content. La haine envers le Canadien de Montréal ça se transmet de génération en génération. Comme je dit souvent à mes amis de Montréal "I'M FOR NEW-JERSEY AND WHOEVER BEATS MONTREAL".

Je n'ai toutefois rien contre ceux qui compte pour eux. Alors que toi et ton adorable C, si je peux me permettre, espérés probablement que les canadiens gagnent la coupe, de mon côté je continus de rêver qu'un nouvelles équipe débarque à Québec et rafle cette coupe qui n'a jamais mis les pieds ici.