Pas facile, la discipline. Je n'ai rien écrit ici depuis le 24 juin. Ce ne sont pourtant pas les sujets qui manquent : le Festival d'été bat son plein et nous gave de la meilleure programmation que j'y aie vue en 10 ans; le mois de juin a été le plus merdique que j'ai vécu depuis longtemps; Québec fourmille de visiteurs et d'activités pour le 400e; Ceuline est jalouse de McCartney.
Ce qui retient toutefois mon attention, ce sont les preuves de confusion du discours que je remarque dans la LNH.
Les signatures de contrats pharamineux dans la LNH vont bon train depuis le 1er juillet, et nous révèlent que les proprios n'ont rien retenu du lock-out. Ils étaient les premiers à blâmer les joueurs et les agents, qu'ils trouvaient trop gourmands. Depuis mardi dernier, ils s'arrachent les pires pieds de céleri à grand renfort de millions.
Si jamais Michael Ryder ne parvient pas à relancer sa carrière à Boston, il pourra toujours se tourner vers la prestidigitation. Ou l'hypnose. Parce que c'est un tour de magie improbable qu'il a réalisé, et sa poudre de perlinpinpin est efficace au point qu'il a réussi à arracher 4 millions par année pour 3 ans au directeur général des Bruins - après la saison de misère qu'il vient de connaître. L'ancien bonze Harry Sinden doit suçoter des Valium depuis une semaine en voyant ce qu'a consenti le DG des Bruins à Ryder, le marqueur de 30 buts le plus inutile de la LNH.
Pendant ce temps, les Canucks de Vancouver offriraient 10 millions par année à Mats Sundin, un vétéran utile, certes, mais qui a 37 ans et n'a plus le coeur à l'ouvrage. Les richissimes Rangers de New York ont accordé, de leur côté, un contrat de 8 millions pour deux ans à Markus Naslund, un vétéran sur le déclin qui ne se souvient peut-être plus de ses meilleures années.
Pire encore, les directeurs généraux sont à couteaux tirés. Il faut éviter de convier Kevin Lowe (Edmonton) et Brian Burke (Anaheim) à un même party, tandis que le DG des Canucks a tenté de voler David Backes aux Blues de Saint-Louis - coup bas que lui a rendu le DG des Blues cette semaine en essayant de lui chiper Steve Bernier.
Bref, les administrateurs n'ont rien retenu de l'impasse d'il y a 3 ans; leurs bonnes intentions se sont dissipées et on devine que leur solidarité n'était qu'apparente.
Ce qui retient toutefois mon attention, ce sont les preuves de confusion du discours que je remarque dans la LNH.
Les signatures de contrats pharamineux dans la LNH vont bon train depuis le 1er juillet, et nous révèlent que les proprios n'ont rien retenu du lock-out. Ils étaient les premiers à blâmer les joueurs et les agents, qu'ils trouvaient trop gourmands. Depuis mardi dernier, ils s'arrachent les pires pieds de céleri à grand renfort de millions.
Si jamais Michael Ryder ne parvient pas à relancer sa carrière à Boston, il pourra toujours se tourner vers la prestidigitation. Ou l'hypnose. Parce que c'est un tour de magie improbable qu'il a réalisé, et sa poudre de perlinpinpin est efficace au point qu'il a réussi à arracher 4 millions par année pour 3 ans au directeur général des Bruins - après la saison de misère qu'il vient de connaître. L'ancien bonze Harry Sinden doit suçoter des Valium depuis une semaine en voyant ce qu'a consenti le DG des Bruins à Ryder, le marqueur de 30 buts le plus inutile de la LNH.
Pendant ce temps, les Canucks de Vancouver offriraient 10 millions par année à Mats Sundin, un vétéran utile, certes, mais qui a 37 ans et n'a plus le coeur à l'ouvrage. Les richissimes Rangers de New York ont accordé, de leur côté, un contrat de 8 millions pour deux ans à Markus Naslund, un vétéran sur le déclin qui ne se souvient peut-être plus de ses meilleures années.
Pire encore, les directeurs généraux sont à couteaux tirés. Il faut éviter de convier Kevin Lowe (Edmonton) et Brian Burke (Anaheim) à un même party, tandis que le DG des Canucks a tenté de voler David Backes aux Blues de Saint-Louis - coup bas que lui a rendu le DG des Blues cette semaine en essayant de lui chiper Steve Bernier.
Bref, les administrateurs n'ont rien retenu de l'impasse d'il y a 3 ans; leurs bonnes intentions se sont dissipées et on devine que leur solidarité n'était qu'apparente.
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À plus petite échelle, certains syndiqués de la ville de Québec croient lancer un message clair à Régis Labeaume en causant du vandalisme sur sa propriété. Remarquez qu'ils ont peut-être compris qu'ils doivent faire chier celui à qui ils ont affaire au lieu de prendre en otage la population, comme le font toujours les grévistes. Je veux dire, vandalisme pour vandalisme, j'aime autant le dégonflage des pneus de l'auto du maire que le sectionnement de câbles des syndiqués de Vidéo-étron qui, en 2002, croyaient qu'ils allaient se rallier la majorité en l'accablant de ses manigances. (À ce sujet, je salue le courage et l'intelligence des journalistes syndiqués du Journal de Québec qui, d'avril 2007 à la semaine dernière, ont trouvé un moyen ingénieux de protester contre PKP et son empire... et de se rallier la population.)
La limpidité dans le message qu'on veut envoyer ne semble donc pas donnée à tout le monde.
C'est toutefois le maire Labeaume qui remporte la palme du manque de clarté. Sa déclaration, ce matin, à la suite de l'acte de vandalisme dont il a été victime, est savoureuse : « Ça ne m'atteint pas. Ça a peut-être même l'effet contraire. »
Jean Perron et Jean Chrétien, véritables archétypes de la pirouette langagière disgracieuse, doivent déclamer Michèle Lalonde ce matin : « Nous savons que nous ne sommes pas seuls. »
SL
La limpidité dans le message qu'on veut envoyer ne semble donc pas donnée à tout le monde.
C'est toutefois le maire Labeaume qui remporte la palme du manque de clarté. Sa déclaration, ce matin, à la suite de l'acte de vandalisme dont il a été victime, est savoureuse : « Ça ne m'atteint pas. Ça a peut-être même l'effet contraire. »
Jean Perron et Jean Chrétien, véritables archétypes de la pirouette langagière disgracieuse, doivent déclamer Michèle Lalonde ce matin : « Nous savons que nous ne sommes pas seuls. »
SL
1 commentaire:
Hey salut Steve!
et oui...par ce beau samedi de juillet je n'ai rien d'autre à faire que de te laisser un commentaire sur ton blogue! Pour dire vrai je suis en période de rémission de ma soirée d'hier (spectacle de Akon et Wyclef Jean dans les loges VIP = bar open) et en préparation de ma soirée de demain (spectacle de Linkin Park dans les loges VIP = open bar) haha
Alors voilà j'en profite pour te laisser mes commentaires sur les mouvements récents dans la LNH. Satisfait de l'arrivée d'Alex Tanguay non seulement du fait qu'il soit québécois mais également parce que je crois que c'est un type de joueur qui peu faire de Saku Koivu encore un meilleur joueur. Encore faut-il que Tanguay joue à la hauteur de son chèque de paye; disons qu'il touche 1 ou 1.5 millions de trop!
Très satisfait de l'arrivée du gros George Laraque, sa va enfin donner un peu de poids, un peu de muscle à l'équipe. Je n'aurais toutefois pas donné autant d'argent à Laraque. Le nombre d'année au contrat est très bon par contre, mais j'aurais donner 3 ou 3.5 millions maximum pour 3 ans. Il sera très utile pour 'protéger' les jeunes Kostsityn, Price etc...et le petit Josh Gorges qui a signé pour 4 ans je crois.
Je ne parle même pas des contrats accordés à Ryder, Naslund etc sa me révolte de voir des joueurs 'normal' avoir des contrats que seul Mario Lemieux ou Wayne Gretzky mériterais. Dire que plusieurs joueurs gagneront plus d'argent que Sidney Crosby en 2008-09 ce qui, avouons-le, ne fait pas tellement de sens! Le joueurs que je respecte le plus pour son rapport qualité/prix c'est Martin Brodeur. Il a accepté, dans les dernières années, une diminution de salaire pour permettre à Lou Lamoriello de mettre la main sur des joueurs d'impacts.
Question piège: Micheal Ryder à 4M ou Martin Brodeur à 4.5M, lequel prend tu dans ton équipe? Il faudrait poser la question aux DG de la LNH et à ce momment peut-être qu'il réaliseront que la situation actuelle de la ligue est ridicule!
Bonne été Steve! à la prochaine!
Renaud
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