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samedi 27 septembre 2008

Le hockey est en deuil...


Vendredi, le cinéma américain (et le hockey, jusqu'à un certain point) ont perdu une icône : l'acteur Paul Newman est décédé des suites du cancer à l'âge vénérable de 83 ans.

Newman aura passé les dernières années de sa vie à combattre la maladie, à détenir une écurie de course automobile et à diriger une entreprise de produits alimentaires dont l'entièreté des profits étaient (et continueront de l'être, je l'espère) versés à des oeuvres caritatives.

Surtout, à mes yeux, Paul Newman, c'est Reggie Dunlop, le vaillant (et colérique) capitaine des Chiefs de Charlestown dans Slap Shot.

Combien de fois mes amis et moi avons-nous visionné ce film culte des années 1970... Quelle réplique du film n'avons-nous pas apprise par coeur ?

Ce soir, des amis viennent à la maison jouer à un jeu de société que j'ai créé il y a 8 ans, un jeu de hockey. Dans 15 minutes, ils seront à la maison, et j'ai annoncé à mon adorable C. que je hisserai la bannière de Reggie Dunlop, question de retirer son numéro 7. L'étiquette du jus de raisin Newman's Own que j'ai bu pour souper sera suspendue au luminaire qui éclairera la surface de jeu. Aussi, pour l'occasion, tous mes joueurs s'appelleront Paul, ce soir.

Enfin, question de rendre un dernier hommage au bagarreur des Chiefs qui a prêché par l'exemple, voici en quoi Reggie Dunlop aurait pu changer la LNH, si l'on en croit Puck Daddy, le signataire du texte vers lequel je vous envoie.

Repose en paix, Reggie. Tes jointures meurtries tendent le flambeau à la relève.

SL

mardi 23 septembre 2008

Flammèche : Mauvaises fréquentations

Enfin, c'est confirmé. Sidney Crosby a des failles. Tellement qu'il doit s'en remettre au Boss des Boss, dixit André Savard, l'entraîneur adjoint de l'équipe : « On espère qu'il y aura une chimie entre Satan et Crosby. »

SL

jeudi 18 septembre 2008

Triste anniversaire

Il y a aujourd'hui un an, un de mes élèves s'enlevait la vie. Son père et sa soeur le trouvaient pendu à leur retour à la maison. Quelques jours plus tard, j'avais la tâche - plus lourde que je ne le croyais - d'apprendre la nouvelle à ses collègues de classe.

Un an plus tard, j'ai cessé de me demander ce qui a pu motiver cet ancien élève, dont je n'aurai connu que le nom et à qui je n'aurai jamais même eu l'occasion de parler (en quatre semaines de cours...) à passer à l'acte, à franchir la ligne. Existe-t-il un gène qui prédispose au suicide ? Certains scientifiques semblent le croire (c'est le cas du généticien Gustavo Terecki, membre du Groupe McGill d'étude sur le suicide (GMES)) Quel était le contexte social dans lequel vivait mon ancien étudiant ? Lorsqu'on s'attarde à l'article que publie Le Devoir ce matin, on prend connaissance des principaux paramètres qui mènent la génération dont faisait partie mon étudiant au bonheur. Tant de questions se sont estompées avec le dernier souffle de ce jeune homme, étudiant en sciences.

Surtout - surtout -, disposait-il de quoi que ce soit qui pût le maintenir en vie (je veux dire vivant, avec toute la part d'éveil et de curiosité que le concept comporte) ? Avait-il une passion ? Pour plusieurs, c'est l'élément qui semble faire la différence.

S'il y a une chose que j'aimerais transmettre à mes étudiants, c'est l'importance de se trouver une passion. Si on est chanceux, on en développe quelques-unes. J'ai reçu la grâce de faire partie de cette dernière catégorie. Et je ne parle pas de la passion pour quelqu'un - c'en est une beaucoup trop précaire.

Eddie Vedder, le chanteur de Pearl Jam, a trouvé le salut dans la musique. L'auteur à succès Patrick Senécal a trouvé un exutoire dans l'écriture. Pour d'autres encore, c'est le sport.

***
Tout ça me fait penser à Chantal Petitclerc, qui revient des Jeux paralympiques de Pékin avec cinq médailles. Réjean Tremblay se désole, ce matin, du fait qu'elle ne reçoive aucune récompense du gouvernement pour ses accomplissements. Parions qu'elle en a fait son deuil depuis longtemps.

Petitclerc est en fauteuil roulant depuis l'âge de 16 ans, depuis qu'une porte de grange l'a écrasée et lui a brisé le dos. Seulement, elle s'est relevée et s'est trouvé une passion.

On ne peut absolument pas simplifier la question du suicide en affirmant que la propension ou non de quelqu'un à commettre le geste n'est qu'une affaire de passion; que trouver un passe-temps correspond à la panacée.

Seulement, s'il existe un gène qui prédétermine cette propension à mettre fin à ses jours, il existe sûrement, en contrepartie, quelque effet sur la chimie du cerveau qui provienne de la satisfaction et à l'accomplissement qu'on trouve lorsqu'on s'immerge dans sa passion.

SL

mercredi 3 septembre 2008

Vues du Québec


En juillet dernier, mon adorable C. et moi voyions aboutir un projet sur lequel nous aurons planché pendant plus d'un an et demi : un livre de 268 pages intitulé Vues du Québec. Un guide culturel. L'ouvrage, codirigé par Aurélien Boivin, Chantale Gingras et Steve Laflamme, présente en trois sections diverses facettes de la culture québécoise, au sens large.

La première section, « Portraits de société », traite d'histoire, de sociologie, des médias, du système d'éducation, du système politique.

La deuxième partie, intitulée pour sa part « Parcours culturel », aborde les principales manifestations artistiques que sont le roman, la poésie, la chanson, le théâtre, la bande dessinée, l'essai, la peinture, l'architecture, mais aussi des éléments de la culture qu'on a tendance à oublier : le sport, la gastronomie, la mode.

La troisième partie, « Tour du Québec », y va d'une présentation de chacune des régions du Québec d'un point de vue géotouristique.

Au total, c'est une cinquantaine de collaborateurs bénévoles qui ont participé à Vues du Québec, tous des spécialistes dans le domaine qu'ils traitent. Parmi les noms les plus connus, on note Jean Soulard (gastronomie), Simon Langlois (sociologie), Réjean Pelletier (politique), Claude Poirier (linguistique), Claude Villeneuve (environnement), Louis Balthazar (nationalisme), Denis Vaugeois et Denys Delâge (Premières Nations), etc.

Quant à mon adorable C. et moi, non seulement avons-nous codirigé cet ouvrage en touchant à la direction éditoriale, au démarchage publicitaire, à la révision-correction-réécriture de textes, à la recherche iconographique et à la mise en marché, mais nous y avons aussi publié chacun deux articles.

Vues du Québec. Un guide culturel se trouve, pour le moment, dans quelques librairies de Québec ou peut être commandé à revueqf@bellnet.ca (au secrétariat des Publications Québec français). Et psssttt, on ne le vend pas cher : 24,95 $.

Je m'en voudrais d'oublier de présenter l'équipe :

Direction éditoriale : Aurélien Boivin, Chantale Gingras, Steve Laflamme

Révision et correction des articles : Aurélien Boivin, Chantale Gingras, Steve Laflamme, Isabelle L'Italien-Savard, Gilles Perron.

Graphisme : Chantal Gaudreault

Notice bibliographique complète :
BOIVIN, Aurélien, Chantale GINGRAS et Steve LAFLAMME [Dir.], Vues du Québec. Un guide culturel, Québec, Les Publications Québec français, 2008, 268 p. ISBN 978-2-920204-11-9

SL