Prenez 2 minutes 22 secondes de votre journée pour regarder (et écouter) cette vidéo. J'ignore d'où provient l'extrait, mais ce n'est manifestement pas nouveau.
Vous aurez peut-être reconnu, en Daniel Prévost (le « journaliste ») l'acteur qui incarne Lucien Cheval, dans Le dîner de cons.
SL
jeudi 25 mars 2010
lundi 22 mars 2010
Flammèche : From everywhere in the world
Quand j'étais petit, un dessin animé du samedi matin présentait un maître de poste qui préparait le courrier pour les envois par avion. L'homme répartissait les lettres par états américains : on comptait une fente par état. La séquence suivante dévoilait que toutes les fentes donnaient de toute façon sur la même glissoire, qui entraînait le courrier dans une seule et même poche rivalisant de format avec celle du Père Noël.
J'ai parfois l'impression que les commentateurs sportifs - hormis Pierre Houde, que j'aime beaucoup - croient que tous les joueurs de hockey qui ne sont pas québécois sont anglophones. Il fallait entendre Benoît Brunet, l'an dernier, prononcer le prénom de Sergeï Kostitsyn comme si le Bélarus eût été une province située entre le Manitoba et la Saskatchewan. Au second entracte du match Canadiens-Sénateurs, ce soir, Alain Crête parlait de Peter Regin (un Danois), auteur du seul but après deux périodes, comme s'il était question d'un Américain : le premier "e" du prénom prononcé "i", les deux "r" ronronnés à l'anglaise. From Denmark, Ohio, here is Piiiter Regin.
Et dire que certains se moquaient de Claude Quenneville parce qu'il parlait de "Motts Sounndine" (Mats Sundin). Au moins l'ancien commentateur, celui qui aura eu le privilège d'être le dernier de La soirée du hockey version SRC le samedi soir, avait le respect d'essayer de prononcer le nom des joueurs le plus fidèlement possible à leur langue d'origine.
SL
J'ai parfois l'impression que les commentateurs sportifs - hormis Pierre Houde, que j'aime beaucoup - croient que tous les joueurs de hockey qui ne sont pas québécois sont anglophones. Il fallait entendre Benoît Brunet, l'an dernier, prononcer le prénom de Sergeï Kostitsyn comme si le Bélarus eût été une province située entre le Manitoba et la Saskatchewan. Au second entracte du match Canadiens-Sénateurs, ce soir, Alain Crête parlait de Peter Regin (un Danois), auteur du seul but après deux périodes, comme s'il était question d'un Américain : le premier "e" du prénom prononcé "i", les deux "r" ronronnés à l'anglaise. From Denmark, Ohio, here is Piiiter Regin.
Et dire que certains se moquaient de Claude Quenneville parce qu'il parlait de "Motts Sounndine" (Mats Sundin). Au moins l'ancien commentateur, celui qui aura eu le privilège d'être le dernier de La soirée du hockey version SRC le samedi soir, avait le respect d'essayer de prononcer le nom des joueurs le plus fidèlement possible à leur langue d'origine.
SL
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